GRAAAL
Académie de Lyon
action menée en 2016/2017
Réflexion autour du besoin de créer :
pourquoi ce besoin ?
Ce besoin ouvre de nouvelles perspectives aux élèves en donnant du sens à leur apprentissage et en les remotivant.
La création permet également d’appartenir à un groupe dans lequel l’élève sera acteur de ses apprentissages tout en sortant de son quotidien.
Accompagné dans l’expression de ses gestes, la création va lui permettre d’exprimer ses émotions et d’engendrer différentes formes de plaisir.
action menée en 2016/2017
réflexion autour de l’hyper-connectivité ?
Biennale
Internationale
Design
St-Etienne 2017
— L’hyper-connectivité, esclavagisme des temps modernes ?
— Le travail invisible… quelles traces laissons-nous derrière nos recherches ou activités numériques ?
— A quel moment une journée de travail se termine t-elle vraiment ?
— Quelle est la différence entre le travail et le jeu ?
archives
« cadre & liberté » : le design de pédagogie
PISTES DE RÉFLEXION
– La suprématie du maître à penser est évidente mais reste gênante. De ce point de vue, comment a-t-on alors évolué ?
– Il y a et aura une différence d’appréciation de jugement de cultures, de valeurs entre nous et nos élèves. Parle-t-on de rupture générationnelle ?
– Qu’est-ce qui caractérise les générations d’aujourd’hui ?
– Comment replacer le cadre et matérialiser les différents « temps » d’une séance de cours ?
« cadre / hors cadre »
« L’homme libre ne doit rien apprendre en esclave ; car si les travaux corporels pratiqués par force ne font aucun mal au corps, les leçons que l’on fait entrer de force n’y demeurent pas ».
Platon, République 536-e – L’allégorie de la caverne
PISTE 1
« L’enseignant, l’ado et le cadre »
— L’enseignant et le cadre référentiel du métier ?
— Le rôle de chacun (élève, enseignant, communauté éducative…) implique de respecter des règles, un cadre mais quelles sont les limites fixées ou à fixer ?
— Quelles sont les représentations induites par la notion de rôle ?
— Comment l’élève, l’enseignant, définit son rôle et son cadre ?
— Comment peut-on s’approprier « le cadre » vis à vis des objectifs, des besoins, des moyens, des obligations, des contraintes, des délais… ? Quels sont les outils et les réponses à apporter aux nouveaux titulaires ?
— Quelle est la part de « liberté » ?
— L’évaluation : un cadre ou une contrainte ? Que peut-on ou doit-on attendre ?
PISTE 2
« Neurosciences et éducation »
— À la croisée des recherches sur le cerveau et des sciences de l’apprentissage, les neurosciences de l’éducation s’invitent aujourd’hui dans la salle de classe. Sont-elles capables de rendre les pratiques enseignantes plus efficaces et d’aider les élèves à mieux apprendre ?
— Les neurosciences : un matériau pour enseigner autrement ?
— Les théories neuroscientifiques nous proposent-elles des stratégies différentes pour l’enseignement ?
— Comment appréhender ces connaissances et techniques pour mieux les utiliser dans un contexte d’enseignement ?
Groupe de recherche 1
« L’ado et le cadre »
— Qu’est-ce qu’un ado aujourd’hui ?
— Le cadre bienveillant, destructeur, protecteur, espace de liberté…
Groupe de recherche 2
« Neurosciences et éducation, un matériau pour enseigner autrement »
— Les neurosciences : ensemble des sciences qui étudient le système nerveux et le fonctionnement du cerveau. C’est aussi « l’ensemble des disciplines qui ont pour objet d’établir la nature des relations entre la cognition et le cerveau » (Andrée Tiberghien, directrice de recherche émérite CNRS).
— Les difficultés pédagogiques et les solutions apportées par les neurosciences
— Les neurosciences, cognition et apprentissage
« utile / futile »
« Entre le grandiose et le dérisoire il n’y a pas l’espace d’un ongle ».
Fred Vargas
Cette question d’utile et de futile revient à poser la question du design, de son utilité, et de son apport dans nos vies, ainsi que notre relation à l’objet.
La vie et la mort de l’objet sont intimement liées au design. Un objet peut devenir culte et référent (tabouret tamtam ou la Panton’s chair), ou peut être relégué au rang d’objet kitch car trop typé, par un design approximatif ou trop futile. La notion d’obsolescence et du temps sont indissociables du design, du futile et de l’utile.
Le design peut être considéré comme futile ou au contraire, essentiel et nécessaire. Un questionnement approfondi sur ces notions peut amorcer une réflexion chez nos élèves, les rendre plus acteurs dans leur façon de consommer (« consomm’acteur ») et développer leur sens critique face aux produits, objets, images que nos sociétés modernes fabriquent et proposent.
Quelques questionnements
Est-ce un besoin vital de vouloir du « Beau » ?
À quoi sert le« futile » ?
Futilité et consommation, quels sont les liens ?
Est ce que la futilité est nécessaire au bien être ?
Existe t-il plusieurs niveaux de « nécessaire utile » ?
L’utile peut-il être du réutilisable ? L’objet recyclé, l’objet détourné…
Pistes pédagogiques à explorer (ébauches)
— Un questionnaire autour des deux notions peut être envisagé afin démarrer de une réflexion sur les objets du quotidien des élèves.
Est ce que mon portable est utile ? Dans quelle mesure ? Me ressemble-il ?…
— Entrer dans la thématique en présentant un objet ex : le presse-citron de Stark, objet utile ou futile ? sur le CD « Histoires d’objet » l’intervention du designer peut amorcer un débat.
— Présenter un objet qui semble futile et demander : A quoi-il sert ?
Faire un parallèle avec diverses cultures . L’objet peut paraître inutile ou en fin de vie en occident et renaître dans d’autres cultures où le déchet existe peu.
(Référence au film « Les dieux sont tombés sur la tête »)
— Faire appel à un designer qui présente des objets aux élèves en mettant en évidence les côtés futiles et utiles de l’objet. Type analyse de cas (croquis, schémas…)
— Demander aux élèves d’apporter un objet utile et un objet futile et mettre en évidence les divers niveaux d’utilité et de futilité. Ceci permet de définir de façon personnelle ces deux notions, de se poser des questions sur l’objet, de trouver les éléments essentiels permettant de définir l’objet comme utile et futile et de comprendre le lien qui existe entre les deux.
Classer les objets en catégories peut être intéressant, en les classant par exemple par sexe (l’utile pour une fille ne sera pas le même que pour un garçon).
« savoir / pouvoir »
Il est question de redéfinir le rôle du groupe, le rôle de l’intervenant, le rôle de l’élève : comment aider ? comment construire un projet autour de l’élève ? comment remobiliser les enseignants ? comment éviter le décrochage scolaire ?…
Nous nous interrogeons sur la construction de stratégies permettant à un projet de se réaliser. Chaque réflexion se traduit par l’accompagnement d’une équipe enseignante.
Documents de références sur la gestion de projet
La gestion de projet concrètement
Projet 1
« Consommation et environnement »
2 classes de niveaux différents, de lycées différents autour de la problématique « consommation et environnement » (pilote Carine Suau)
CR consommation et environnement
Projet 2
« Je te construis, tu me construis, nous nous construisons… »
Réflexion sur la valorisation des métiers que les élèves n’ont pas choisi (pilote Chara Charalambous)
CR se construire – bilan mai 2007
Projet 3
« Donner de la saveur au savoir »
2 classes se rencontrent pour échanger leur savoir (pilote Sarah Expilly)
CR saveur/savoir – bilan mai 2007
Projet 4
« Rencontre de 3e peau »
Établir des liens entre un lycée d’enseignement professionnel et un lycée technique d’une même cité scolaire (pilote Blandine Goin)
« savoir / pouvoir »
— Les mesures et limites de ce que l’élève veut et peut faire, apprendre, connaître, reconnaître…
— Est-ce qu’on peut les considérer aussi comme les « deux pentes d’un même toit qui s’adossent et s’épaulent… »?
— Est-ce que le pouvoir régule le savoir, le dispense et le retient ?
— Est-ce que le savoir engendre la sagesse (connaissance/renaissance) et peut s’opposer au pouvoir ?
Rapports entre les détenteurs du pouvoir au savoir
— Position du prof dans ce rapport, on l’a déjà vu…
Rapports entre la pauvreté et le savoir
— Le sacré, l’écriture iconographique du moyen âge…
— Rapports du délinquant au savoir (cf. Prométhée, Adam et Eve..)
Rapports entre savoir et liberté
— La connaissance rend-elle libre ? L’imaginaire rend-il libre ?
— Les liaisons dangereuses : « je veux, je peux » : du savoir naît l’appétit d’apprendre, de « l’endormissement de la pensée naît la non envie d’apprendre »
Enfin, l’opérationnalisation dans la démarche de projet, le travail d’équipe, le savoir et le pouvoir partagé… etc.